Édition du mardi 3 juin 2014
Les disparités régionales se sont creusées depuis la crise de 2008
Alors que le gouvernement s’apprête à remanier la carte des régions (lire ci-dessus), l’Insee révèle dans une étude publiée aujourd’hui que les disparités entre celles-ci n’ont fait que s’aggraver depuis la crise de 2008, enfonçant les régions du centre et du quart nord-est du pays, qui « n'ont pas retrouvé, en 2011, le niveau de PIB en volume qu'elles avaient avant la récession de 2008 ».
A l’inverse, les régions du littoral atlantique et l’Île-de-France ont retrouvé une croissance de plus de 0,5 % par an sur la période de 2008 à 2011, tandis que la Corse est la seule région de métropole à n’avoir jamais connu la récession.
La nouvelle carte des régions présentée par François Hollande aboutit à des assemblages variés : certaines régions peu dynamiques, comme la Bourgogne (avec une croissance négative de 1,2 % par an entre 2008 et 2011) et la Franche-Comté, la Picardie et la Champagne-Ardenne, ou la Lorraine et l’Alsace, devraient être regroupées, tandis que la plupart des régions dynamiques, comme la Corse (+ 1,9 % par an sur la même période), l’Île-de-France, les Pays-de-Loire ou l’Aquitaine resteraient isolées. Seul le Poitou-Charentes, région dynamique, intégrerait des régions en recul comme le Limousin ou le Centre.
« La démographie favorise la croissance des régions atlantiques et méditerranéennes », explique l'Insee, qui doit détailler dans la journée les évolutions de chaque région. « Les disparités dans les évolutions économiques régionales ne résultent que très partiellement du profil d'activité de chaque région », ajoute l'institut.
D'un côté l'activité se développe plus dans les régions où il faut répondre aux besoins d'une population plus importante et les régions plus dynamiques tendent à attirer les flux migratoires. Cadre de vie, politiques publiques locales, aides européennes, notamment pour les infrastructures, contribuent au dynamisme démographique.
En 2009, la récession a également touché les Outre-mer. Toutefois, en 2011, le PIB en volume agrégé pour ces quatre DOM (hors Mayotte) dépasse déjà de 3 % son niveau atteint avant la récession, en 2008, précise l'Insee. Ainsi, la Guyane est le seul département d’Outre-mer dont le PIB n'a pas reculé en 2009 (+ 4,6 %). La Réunion est la plus touchée par le recul de l'activité en 2009 : son PIB a fléchi de 2,6 % en valeur.
Télécharger l’étude de l’Insee.
A l’inverse, les régions du littoral atlantique et l’Île-de-France ont retrouvé une croissance de plus de 0,5 % par an sur la période de 2008 à 2011, tandis que la Corse est la seule région de métropole à n’avoir jamais connu la récession.
La nouvelle carte des régions présentée par François Hollande aboutit à des assemblages variés : certaines régions peu dynamiques, comme la Bourgogne (avec une croissance négative de 1,2 % par an entre 2008 et 2011) et la Franche-Comté, la Picardie et la Champagne-Ardenne, ou la Lorraine et l’Alsace, devraient être regroupées, tandis que la plupart des régions dynamiques, comme la Corse (+ 1,9 % par an sur la même période), l’Île-de-France, les Pays-de-Loire ou l’Aquitaine resteraient isolées. Seul le Poitou-Charentes, région dynamique, intégrerait des régions en recul comme le Limousin ou le Centre.
« La démographie favorise la croissance des régions atlantiques et méditerranéennes », explique l'Insee, qui doit détailler dans la journée les évolutions de chaque région. « Les disparités dans les évolutions économiques régionales ne résultent que très partiellement du profil d'activité de chaque région », ajoute l'institut.
D'un côté l'activité se développe plus dans les régions où il faut répondre aux besoins d'une population plus importante et les régions plus dynamiques tendent à attirer les flux migratoires. Cadre de vie, politiques publiques locales, aides européennes, notamment pour les infrastructures, contribuent au dynamisme démographique.
En 2009, la récession a également touché les Outre-mer. Toutefois, en 2011, le PIB en volume agrégé pour ces quatre DOM (hors Mayotte) dépasse déjà de 3 % son niveau atteint avant la récession, en 2008, précise l'Insee. Ainsi, la Guyane est le seul département d’Outre-mer dont le PIB n'a pas reculé en 2009 (+ 4,6 %). La Réunion est la plus touchée par le recul de l'activité en 2009 : son PIB a fléchi de 2,6 % en valeur.
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